Lucie commençait à en avoir ras-le-bol de dormir soit à la belle étoile soit dans un hôtel miteux. Ce matin, elle arpentait les couloirs de l’école. Comme une grosse touriste, elle n’avait pas comprit qu’elle pouvoir avoir une chambre dans l’école. Non vraiment, elle se trouvait stupide. Quelques jours plutôt, elle avait fait une demande. On lui avait dit ce matin que c’était prés. Elle était avec un garçon et une fille. Par contre, elle ne savait pas qui. L’école était assez grande en fait. Elle commença à monter tranquillement les étages. En même temps, elle réfléchissait à ce qu’elle devait acheter. Elle avait reçut une enveloppe avec des sous venant de sa sœur. Pas de mot accompagnant. En pensant à sa sœur, elle s’arrêta et s’assit sur les marches. Pourquoi ne lui envoyait elle pas de ses nouvelles. Et cet argent, elle n’était pas sûre d’en vouloir en sachant comment il avait été gagné. Elle resta assise et laissa perler quelques larmes. Pourquoi les gens faisaient ils beaucoup de choses pour elle ? Elle pensait vraiment qu’elle ne le méritait pas. C’est elle qui aurait du se sacrifier pour sa sœur et pas l’inverse. Elle se transforma en chat, elle avait remarqué qu’elle avait moins de mal à se déplacer comme ça. Elle se rendit aux toilettes de l’étage où elle était pour se sécher les larmes et se laver le visage. Pour se faire, évidemment, elle avait reprit forme humaine. Elle passa un long moment à se regarder dans le miroirs et à reprendre confiance en elle. Elle ne voulait pas faire mauvaise impression, surtout pas avec un visage rouge de larmes. Ensuite, elle se transforma en panthère pour le reste de la montée des marches. Elle aimait son pouvoir de métamorphose. Grâce à son odora d’animal, elle sentait une bonne odeur de par les chambres. En continuant d’avancer, elle se rendit compte que sa venait de sa nouvelle chambre. Elle se retransforma vite en humaine et toqua à la porte. Les pleurs ça donne faim. Elle toqua avec empressement et se constitua un sourire. Il fallait qu’elle oublie sa sœur, sinon elle allait gâcher ce moment. En attendant que la personne qui était déjà dans la chambre ouvre, elle frotta ses vêtements pour les remettre en place : les transformations les abîmaient un peu.