Visite de la salle de perm (suite de l'entrée, pv Lucie)

Benjaï n'avait pas répondu immédiatement à la question de lucie sur le qu'est-ce que ça mange un balrog, et si il était domestiqué, il avait en effet tenu à lui faire d'abord visiter la salle de permanence, il avait arpenté quelques couloirs pour enfin arriver. Il ouvrit la porte et se retrouva aussitôt dans une salle, les murs était d'un bleu un peu foncé, les fenêtres donnaient en partie sur la cour, une autre que celle dans laquelle il avait croisé Lucie, le tableau blanc, les chaises et les bureaux de la même couleur que les murs et les plafonds, c'est a dire soit bleu, soit blanc grisé. Les tables étaient par deux sur les cotés et par trois au centre. Elle était neuve, ou magique, ou peut-être les deux, si ce n'est surement. Puis il se tourna vers lucie, avec un sourire et répondit

- Oui il est domestiqué, et les balrogs, ça mange du chien

Il arbora un grand sourire, c'était bien sur une blague mais il voulait lentement voir le visage de lucie se décomposer, il adorait embêter les gens avec ce genre de phrase, il avait beau être un ange, vu qu'il n'en avait pas reçu l'éducation, il était bien plus espiègle, il attendit donc de voir la jeune fille aux cheveux violets faire quelque chose, émettre un son par exemple, mais il souriait quand même, son familier lui arriva et se mit sur un des néons de la pièce en attendant

Lucie observa un instant la salle. Elle se demandait quand Benjaï allait lui répondre car l'attende ça la fesait stresser. Puis, enfin, il parla. Il lui dit qu'il était dressé mais que ça mangait des chiens. Sa réaction fut rapide. Elle cria en se jetant sur son chien. Mécaniquement, tout en sachant que ça ne servait à rien, elle boucha les oreils de son chien et le serra contre elle. En plus ce benjaï qui souriait de toutes ses dents...

*Non mais c'est un gros sadique celui-là !*

Elle ne se relevait pas et plusiers vents apparurent d'un coup. Ces vents décrivaient exactement ce qu'elle sentait dans son ventre. Ainsi, ils allaient dans tous les sens et renversant au passage quelques chaises et bureaux. Lucie ne s'en rendit pas compte et garda son chien serré contre elle. Son chien...c'était vraiment son point sensible.

Le Coup avait réussi, et bien réussi, son interlocutrice s'était jetée sur son animal de compagnie comme pour le protéger, et ses pensées ne devaient surement pas être bonnes pour Benjaï, il était quand même à noter que le cri strident qui s'était échappé de Lucie avait surement détruit le tympan de Benjaï, mais c'était secondaire, puis bizarrement, comme par magie c'est le cas de le dire, les chaises et les bureaux, certains du moins, s'envolèrent et s'éloignèrent un peu plus en se cognant, visiblement à cause du vent. Mais il ne savait toujours pas si elle en était consciente ou pas, il allait donc lui avouer la blague, on verrait bien par la suite

- Mais non ne t'inquiète pas ça ne mange pas de chiens, par contre ce que ça mange j'en ai aucune idée, mais c'est pas trop le genre à manger des animaux de compagnie, surement il partage le déjeuner avec son maitre comme moi avec l'autre sans nom, alors, tu en pense quoi de cette salle de permanence

Ce qui était le cas, il était d'ailleurs bien content de ne pas avoir un familier trop vorace, cela lui en laissait bien plus pour lui, l'appel du ventre étant sacré. Il remit donc les chaises en place, et s'assit sur une de ces dernières, il ne savait pas trop quoi faire. Il faut dire que ce n'était pas le lieu le plus bondé de monde, ou le plus charmant du pensionnat, d'ailleurs personne n'y allait, les profs il y en avait a peine, et des surveillants, il n'y en avait pas du tout. C'était le début d'année il fallait quand même le dire, seulement entre trois jours et une semaine après la rentrée, certains n'étaient pas arrivé en raison du caractère spécial de ce pensionnat.

Quand Lucie avait entendu qu'il s'était foutu de sa geulle, elle commença à le haïr. Le vent s'intocifia et fut plus rectiligne. Ensuite, elle se dit que sa réaction à elle était sûrment trop intensifiée. Une personne normale n'aurait pas réagit ainsi. En fait une personne normale n'aurait même pas posé la question sur le Balrog. Elle caressa la tête de son chien et le vent tomba. Quand elle se releva, elle se rendit compte que la salle était sans dessus-dessous et que Benjaï était entrain de la ranger. Elle eut pour premier reflexe de croire que le balrog était venu et que Benaï n'avait pas voulu l'alerter. Aprés, Benjaï lui demanda ce qu'elle trouvait de la salle de permanence. Il était vrai qu'elle s'attendait à quelque chose de plus grand et plus fréquenté. Il n'y avait même pas de surveillant. Aussi, elle s'était toujours imaginé ça comme une îéce emplie de chaleur et de convivialité : hors la teinte grisement bleuté des murs n'apportait rien en ce sens.

- Mhwouais, j'avoue que je m'attendait à mieux.

Elle sourit un peu. Elle essayait toujours de comprendre ce qui c'était passé. D'une grande naïveté, elle était loin, trés loin de s'imaginer que ça venait d'elle. Elle prit une chaise et s'assit en face de Benjaï. Il faut dire qu'elle se sentait débile en restant debout. Puis, avec sa naïvetée habituelle, elle demanda :

- Tu sais ce qui c'est passé ? C'est le balrog qui est venu ?

Elle sentait bien qu'elle ressembalit à une gamine craignant pour sa vie mais bon, elle ne voyait pas comment demander d'autre et voulait savoir. Elle attendit donc patiemment sa réponse et regardant Benjaï.

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